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justes et proibndu SDr l’état pditiqne el Godai du pays , et enfin on labteaa des rËroIulions qui l’ont si longtemps agile. Toulefuis il faut meDtioaner encore les leltrea du sarut docteur Beke, qui ont excité partout, mais principslement en Augleterre, ua vir intérêt par les résultats sdenlifiquea qu’elles contenaient. EdSd, dans la séance du 2S octobre 1844 de rAeadémio des sciences, M. Arago a fait un long rapport sur les travaux exécutés en Abyssinie par HM. les capitsioes d’éLatraajor GaliDîer etFerret ; ces ^avaux, encore inédits, partisseat égaler en importance, en variété, et, on peut le dire après les éloges delà coniintssLonderinstitut,en autorité, la savant ouvrage du docteur Riippell. Ces oKiciers, partis en 1 839 avec une missioD du miniS’ tre des afiaires étrangères, ont voyagé pendant trois ans et quatre mois sur la cdle orientale d’Afrique et en Arabie, et ont consacré vingt mois à l’exptoratioa d’une grande partie du Tigré et du Sémen , des lifes du lac de Dembea, etc. La géographie de ces pays , la météorolc ^, la physique du globe, la géologie, l’histoire naturelle , tout a fixé leur altention et a été pour eux l’objet de précieuses et utiles observations. MM. Galinier et Ferretont construit la carte d’une porUou assez étendue de l’Abyssinie, et donné pour fondement à ce travail la déterminatioa exacte de neur points fixés astronomiquemeol : Adouah, Axum , Adde Casti, Inletcliaou, Adde-Bahro , Faras Saber, Add’lgrat, Tchélicot, Gondar. Leurs observations sur le système général des risièresdel’Abyssinie,qui avaient élé jusqu’ici très-imparl^tement tracées , permettront de Taire des rectifications importantes aux caries les plus estimées : ainsi ils ont reconnu la direction de VAssam, qui passe dans la capitale du Tigré, et relevé en entier lecours du Mareb, derOtiarié, dit Guébahet de l’Àroguoa, qu’où ne connaissait auparavant que de nom ; ils ont ëludié particulièrement celui du Taeâzé, un des Nils de l’Abyssinie. A cela se jtHgoent la détermination barométrique de la hauteur de diverses montagnes de ce pays et lin tableau circonstancié des altitudes déduites de ces observations barométriques, dans lequel iMi trouve, entre autres résultats importants, qu’Adooab est il I9D0 "^ au.deseu8 du Diveaiideteaker ; Axamà 2I7(I’°( Add’lgrat, capitaledel’Agamé, Ï347D°<. Ces officiers ont aussi (je me. sers des expressions mêmes du rapport) fiit disparaître de la science de très-fausses notions sur la hauteur des neiges per. pétuelles en Afrique ; ils out signalé l’influence des plateaux larges et élevés d’où s’élancent les pics des montagnes d’Abyesinie, le râle des pluies périodiques et des nuages dont le ciel est couvert icertaines époques de l’année. La partie géologique de leur travail est peut-être la plus curieuse eu ^rd à l’extrême va. riétëde la con s ti tu ti on géognosti que de l’Abyssinie, et complëled’une manière heureuse les recherches très-importantes du docteur RUppell, que le rapport de ta commission aurait au moins do rappeler. Usent trouTé en Abyssinie, dans le Tigré elle pays deCboa, des terrains primaires, des terrains dils de transition ; àla limite du TJgréet du pays desTaitals, des terrains secondaires qui paraissent devoir être rapportés au trias et au terrain jurassique ; enlîn des terrains tertiaires dans le Tigi é , dans leSémen.Ils ont reconnu en outre beaucoupde volcans éteints, des sources thermales, des mines de fer, de sel gemme, des combustibles fossiles ; enlîn, lisent étudié les difféients systèmes de soulèvements qui ont aflecté le sol. Sous le rapport de l’histoire naturelle, leur voyagen’est pas moins important ; la collection contient dinérentes espèces d’oiseaux qui avaient échappé à M. Rûppell ; mais leur attention s’est surtout portée sur la botanique, et tout particulièrement sur les plantes dont les Abyssins tirent profit. Tel est l’ensemble des résultats scientifiques que ce voyage a acquis à la sdence ; l’Académie, frappée de leur valeur et du caractère sérieux et exact de ues recherclies, en a promis une publication prochaine. ]

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