Page:Encyclopedie Planches volume 5.djvu/377

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par des puits, mais ces puits n’excluent point les galeries, au lieu que dans cet article M. de F. semble faire des puits & des galeries deux manieres différentes d’exploiter les carrieres d’ardoise.

Page 8. ligne 23.

Presque toutes les carrieres de Rimogne en Champagne, &c. On pourroit inférer de ceci qu’il y a Rimogne plusieurs carrieres différemment inclinées & orientées. Il n’y a au contraire à Rimogne qu’un seul & même banc, dans lequel on a ouvert à la vérité plusieurs fosses, mais qui se communiquent toutes, & qui appartiennent au même propriétaire: ainsi il falloit dire, presque toutes les carrieres au-dessus de Charleville, ce qui auroit compris celles de Rimogne, Saint-Louis, Saint-Barnabé, &c.

Page 9. ligne 15.

La longueur de ce fossé est ce que nous nommons la longueur de la perriere, & l’on trouve (page 10. ligne 23.) la foncée (pour la rigole) parvenue à sa grandeur, au lieu de sa longueur, qui regle, comme on le peut voir dans la Pl. I. la largeur de la perriere. Voilà, comme on voit, une foule de négligences qui ne peuvent que jetter de l’obscurité dans des articles qui étoient faits au contraire pour s’éclaircir mutuellemement.

Page 13. ligne 32.

Les Ouvriers pour cet effet font une coupe avec les pics le long des parties (35. 36.) de la carriere. Il auroit fallu marquer cette coupe sur le dessein, cela étoit facile.

Page 15. ligne 27.

Sur cette premiere couche d’ardoise moins parfaite, &c. On croiroit d’après cela, qu’il est question d’une mauvaise couche posée horizontalement sur une autre meilleure dont elle est séparée d’une maniere bien distincte. La moindre réflexion sur la disposition des carrieres d’ardoise, dont M. de F. traite ici, fait connoître qu’- elles ne sont point composées de pareilles couches A B. Les bancs a b qui forment ces carrieres, sont presque verticaux. Ce n’est point un de ces bancs qui est plus dur & plus taché que les autres, mais chacun est plus dur & plus taché précisément vers l’endroit a où il est plus près de la surface.

Page 19. ligne 26 & suivantes.

On a oublié d’indiquer ici que dans tout le reste de cette page il n’est plus question de la Planche III. mais de la Planche premiere, à laquelle les renvois 18, 32, 31, A & c, c, c, se rapportent.

Page 20. ligne 15.

Une de ces machines, &c. Cet aliena & les deux suivans manquent de clarté, je crois même d’exactitude; il doit en effet y avoir deux chefs, un vers le levant, l’autre vers le couchant; tous deux & non pas un seul, doivent être perpendiculaires au sens dans lequel se fend l’ardoise; il faut à tous deux couper le blocs pour la détacher. La pente du banc d’ardoise vers le nord ne peut donc pas avoir plus d’influence sur l’un de ces chefs que sur l’autre. Tous deux sont par conséquent également solides, ou s’ils ne le sont pas, il faut qu’il y en ait une autre raison que celle que M. de F. apporte.

Page 22. lignes 21 & 22.

Contre ses parois extérieures, lisez contre ses parois intérieures.

Page 25. ligne 33.

On assied le bassicot, &c. Toute cette manœuvre du bassicot & surtout du chassis sur lequel on le pose pour le vuider plus facilement, ne me paroît pas clairement expliquée. Quelle est la position de ce chassis à l’égard du chef de la carriere? le chassis entier est-il mobile. ou n’y a-t-il que les deux décharges qui le soient? Les deux chevilles saillantes qui sont figurées vers deux des angles du grand chassis, & dont il n’est point du tout question dans le discours, n’empêchent-elles pas les décharges de s’éloigner autant qu’il paroît que cela est nécessaire pour le passage d’un bassicot? &c. La figure 1. de la Planche II. & son explication, bien loin d’éclaircir ce passage, en augmentent l’obscurité; car le bassicot Y que vuide l’ouvrier Z est posé à terre, & non pas sur un chassis.

Page 27. ligne 14.

Des 24 heures de jour on ne peut guere faire travailler les mêmes que deux ou trois heures de suite. Cela n’apprend rien, car il faudroit encore savoir de combien est le tems du repos après ce travail continu de deux ou trois heures. Il est difficile qu’un cheval résiste à travailler & à se reposer alternativement deux heures. J’ai vu plusieurs machines mues continuellement par des chevaux, où le tems du repos étoit double de celui du travail, & pour le service desquelles il falloit par conséquent trois relais de chevaux.

Même page, ligne derniere.

Les pompes coutent beaucoup de premiere construction, &c. Les pompes dont on fait usage à la carriere de Rimogne au-dessous de Charleville, & dont il est fait mention dans la description que M. Vialet a donnée de la maniere dont cette carriere s’exploite, coutent très-peu de premiere construction & même d’entretien. Comme ces pompes sont simplement aspirantes, il en faut une tous les 25 ou 30 piés de hauteur. Les réservoirs pourroient se placer dans un angle de la carriere, à-peu-près comme il est marqué ci-dessous; mais il faut regarder comme un grand avantage la propriété qu’ont les engins dont on se sert à Angers, de pouvoir servir indifféremment & suivant le besoin qu’on en a, aux épuisemens des eaux, ou à l’enlevement des matériaux.

Page 33. ligne 36.

Si quelques Couvreurs appellent sans en savoir davantage, pureau le pié a b d’une ardoise, c’est une faute qui ne doit pas être consacrée dans un ouvrage fait pour fixer le langage des arts. Le pureau est la partie a b d c, qui reste à découvert dans une ardoise mise en œuvre; c’est pour cela que donner à la tuile ou à l’ardoise un tiers ou un quart de pureau, c’est n’en laisser à découvert qu’un tiers ou un quart de chacune, & recouvrir le reste avec les tuiles ou ardoises supérieures.

Page 36. ligne 27.

L’ouvrier en taillant, &c. Cet article dit précisément que l’ouvrier ne peut faire de l’ardoise forte que de plus de deux lignes d’épaisseur. Et c’est tout le contraire,