Page:Ernest Renan - Cantique des cantiques, Calmann-Levy, 1884.djvu/210

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salomon.

A ma cavale, quand elle est attelée aux chars que m’envoie Pharaon, je te compare, ô mon amie. Tes joues sont ornées de rangs de perles, ton cou de files de corail. Nous te ferons des colliers pointillés d’argent.


SCÈNE III.


la sulamite, seule.

Pendant que le roi est à son divan, le nard qui me parfume m’a fait sentir son odeur. Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe ; il va reposer entre mes seins. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène des vignes d’Engaddi.


Salomon entre.