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Ses fils sont perdus sans retour ;
On les écrase à la porte[1], sans que personne les défende.
L’homme affamé dévore sa moisson,
Enfonce sa haie et le dépouille ;
L’homme altéré de soif couve des yeux ses richesses.
Le mal, en effet, ne sort pas de la poussière,
Le châtiment ne germe pas du sol ;
Mais l’homme est né pour la peine.
Comme le fils de la foudre[2] pour s’élever en l’air.
A ta place, je me tournerais vers Dieu,
J’adresserais ma parole au Tout-Puissant,
Qui fait de grandes choses qu’on ne saurait sonder.
Des merveilles qu’on ne saurait compter ;