Page:Ernest Renan - Le livre de Job, Calmann-Levy, 1860.djvu/209

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Alors Bildad de Suah prit la parole et dit :


La puissance et la terreur lui appartiennent[1] ;
Il fait la paix dans ses hauts lieux[2].

Qui peut compter ses légions ?
Sur qui ne se lève pas sa lumière ?

Comment donc l’homme serait-il juste devant Dieu ?
Comment le fils de la femme serait-il pur ?
 

  1. Bildad, désespérant de vaincre l’impiété obstinée de Job, et pour montrer combien sa prétention d’arriver jusqu’au trône de Dieu est insensée, cesse de le prendre à partie et se borne à exalter d’une manière générale la puissance divine.
  2. C’est-à-dire dans le ciel, entre les puissances célestes.