Page:Ernest Renan - Le livre de Job, Calmann-Levy, 1860.djvu/266

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Au moment où on ne voit pas le soleil,
Où sa lumière est cachée derrière les nuages,
Qu’un coup de vent passe, le ciel est pur[1].

Un rayon d’or vient tout à coup du septentrion,
admirable splendeur de Dieu !

Nous n’atteindrons jamais le Tout-Puissant : grand par la force,
Grand par le droit et la justice, il ne répond à personne.

Que les hommes donc le craignent !
Il n’honore pas d’un regard tous les sages de la terre.
 

  1. Elihou semble vouloir dire par là que nous n’entrevoyons la divinité que par échappées et au milieu de beaucoup de nuages.