Page:Esquieu, Louis - Les jeux populaires de l'enfance à Rennes.djvu/37

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suivant le caprice du premier, qui peut les varier à l’infini. J’en mentionnerai brièvement quelques-unes.

Le premier ayant sauté, s’asseoit sur le mouton et faisant le geste de tenir une lunette astronomique s’écrie qu’il aperçoit dans la lune « un animal qui n’a pas de pattes » dont il prononce à haute voix le nom, par exemple un serpent, un limaçon, un poisson, etc. Chacun des autres joueurs doit désigner à son tour, en sautant, un animal sans pattes, mais en ayant soin de ne pas nommer celui dont le nom a déjà été prononcé. Si cette distraction lui arrive, il va dessous.

Le premier peut également désigner n’importe quelle espèce d’animal qui lui vient à l’esprit, comme : un animal qui grogne, qui pique, qui vole, etc., et le jeu continue de la même façon.

t.Les bonnes-sœurs. — Les joueurs sautent, puis joignant les mains avec un air de recueillement font le tour du mouton qui les raille et les agace de mille manières. Celui qui rit de ces lazzis prend la place du tentateur.

u.Les grenouilles. — Les joueurs sautent, et à mesure qu’ils retombent à terre, ils s’accroupissent et sautillent ainsi en croassant jusqu’à ce que le dernier ait sauté.

r.L’âne au moulin.Le premier