Page:Esquieu, Louis - Les jeux populaires de l'enfance à Rennes.djvu/41

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trois coups qui le feraient déclarer pris. Celui qui est pris reste encore au but au tour suivant.

Un enfant se vante d’être un bon joueur quand il connaît toutes les cachettes d’un quartier, de façon à pouvoir toujours rester parmi ceux qui vont se cacher, ou, en cas d’accident, trouver facilement la retraite des adversaires.

Vis-Bonhomme. — Les joueurs sont encore divisés en deux camps. Le premier va se grouper dans l’allée d’une maison en laissant au second les vestes, blouses ou paletots de sa bande. Il est entendu qu’il ne cherchera pas à voir ce que fait le second. Les joueurs de celui-ci prennent deux ou trois de leurs camarades, les accroupissent sur le sol et les dérobent à la vue en entassant sur eux les vêtements de l’autre camp. Lorsque tout est prêt, ceux qui n’ont pu être couverts vont se cacher ensemble ou séparément et le premier camp s’approche. Il doit reconnaître et nommer, sans rien toucher, qui est caché, et crie : « vis sur un tel ! » ; s’il a deviné juste, c’est lui qui cache à son tour, sinon il retourne attendre qu’on ait préparé une nouvelle cachette.

La crotte. — Les enfants désignent un camarade qui est le chat, puis ils s’éloignent de lui en courant, il doit les rattraper et en toucher un en disant : crotte ! Celui qui est