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Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/78

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Il ne veut pas étudier, afin de n’être point médecin. Ses deux derniers retours sont marqués par d’autres coups de cravache, qu’il n’a jamais pardonnés, non plus que les premiers. Enfin, son entêtement a raison de la volonté de son père qui finit par le laisser vivre à sa guise.

De ce jour, Jean mène la vie laborieuse du paysan. Levé de bonne heure, il va aux champs avec les domestiques, et fait son apprentissage de bouvier, de vigneron, de cultivateur. À présent, il est un maître ouvrier de terre, et, supposant qu’il fût pauvre, il trouverait bien à se louer douze pistoles par an.