Page:Eugene Simon - La Cité chinoise, 1891.djvu/136

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mouton, 20 centimes ; poisson, 10 et 15 centimes ; une poule, 35 à 60 centimes ; un canard, 40 centimes ; thé, 1 centime le bol ; vin de sorgho ou de riz, 10 centimes ; tabac, 25 à 75 centimes ; un coucher à l’auberge, 4 centimes ; une paire de souliers en velours, 2 fr. 50 ou 3 francs ; un bonnet de feutre double, 50 centimes à 1 franc ; une robe d’hiver ouatée, 7 francs à 10 francs ; une robe d’été, 2 francs à 2 fr. 50 ; une pèlerine, 6 à 7 francs ; jambières, 2 fr. 50 à 3 francs ; un collet, 50 centimes à 1 franc ; un pardessus doublé en peau de mouton, 8 à 10 francs ; un chapeau de paille, 5 à 10 centimes ; une paire d’espadrilles de travail en corde, 8 à 15 centimes[1].

Les différentes professions forment des corporations, — patrons d’un côté, ouvriers de l’autre, — où toutes les contestations sont réglées par arbitrage et où tous ceux qui en font partie sont assurés, sur les fonds recueillis par cotisation, d’obtenir l’assistance dont ils peuvent avoir besoin. Il en est un grand nombre qui, aptes à exercer plusieurs métiers, se font recevoir dans autant de corporations. On y est reçu assez facilement mais il faut en être, sous peine d’être exposé à manquer de travail. Les accidents qui peuvent donner lieu à des secours sont bien moins nombreux que chez nous et il y a pour cela beaucoup de raisons : les

  1. Tous ces chiffres ont été recueillis dans les provinces du centre.