Page:Eugene Simon - La Cité chinoise, 1891.djvu/312

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« Les inspecteurs de l’agriculture, dit encore le Tcheou-Li, veilleront à ce qu’il n’en soit perdu ni gaspillé la moindre molécule, car c’est la force et le salut du peuple. Ils le feront recueillir dans des vases où il fermentera pendant six jours ; et après cela on l’emploiera on y mettant dix fois autant d’eau. Pour le riz, on le répandra pendant la végétation, non avant, et autant de fois qu’il le faudra, mais pas plus, car ce n’est pas la terre qu’il faut nourrir, mais la plante ; et si l’on en met trop, il s’évapore dans l’air. Pour les terres non inondées, on le déposera au pied des plantes pendant qu’elles pousseront, car si l’on en mettait entre les lignes, une grande partie serait perdue. En agissant ainsi avec sa gesse et avec économie, on en dépensera peu et on obtiendra des moissons abondantes, et les peuples seront heureux.

» Dans les provinces du Nord, qui ne produisent pas de récoltes pendant l’hiver, le surplus de l’engrais sera séché pour être mélangé avec de la terre et l’on en fera des briques que l’on transportera dans les provinces du Sud. »