Page:Eugene Simon - La Cité chinoise, 1891.djvu/350

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

578 fr., soit à 10 % : 58 fr. pour l’usure du matériel[1].

Pour les semences, on a employé 130 kilog. de riz à raison de 5 kilog. par meou pour 26 meous, y compris les semences des secondes récoltes, à 8 francs les 60 kil. : 17 francs ; 70 kilog. de blé pour 14 meous à raison de 5 kilog. par meou à 8 francs les 60 kilog.  : 9 fr. Le reste ne vaut vraiment pas la peine d’être détaillé, et on ne peut guère lui attribuer une valeur de plus de 20 francs. En tout 46 francs.

Quant aux fumures il convient de remarquer d’abord que toutes les plantes ne sont pas également exigeantes. Les unes, auxquelles on ne demande que beaucoup de feuilles, telles que le sorgho, le soïa, cultivés comme fourrages, le tabac et les choux réclament 800 kilog. d’engrais par meou. Les autres qui doivent produire des grains en demandent un peu moins, mais il y faut ajouter certains amendements comme des cendres, de la chaux, la vase des canaux, etc. On donne, par exemple, à la canne à sucre 800 kilog. d’engrais par meou et 300 kilog. de cendres. Le maïs, le sarrazin et les pois n’emploient que 500 kilog. d’engrais et 150 kilog. de cendres. Le coton ne reçoit que 300 kilog. d’engrais, le blé repiqué sur trèfle 200 kilog. Le riz 600 avec 150 kilog. de cendres. Ouang-Ming-Tse estime la masse d’engrais qu’il dépense chaque année sur toutes les récoltes à 30,000 kilog. et celle des cendres à 10,000 kilog.

  1. Voir annexe n° 1, p. 375.