portes qui s’ouvrent, comme s’il allait sortir ; et tu peux le voir lui-même qui s’avance.
Réjouis-toi, ô mon fils ; car je puis t’appeler de ce nom.
Je me réjouis ; toi-même, que la sagesse t’éclaire, et tous deux nous serons heureux.
Donne-moi ta main à baiser, que je te presse dans mes bras.
Étranger, es-tu dans ton bon sens ? un dieu a-t-il égaré ta raison ?
Ma raison n’est point égarée ; en retrouvant l’objet le plus cher, je désire lui témoigner ma tendresse.
Arrête : prends garde, en me touchant, de briser les couronnes du dieu.
Je te presserai contre mon sein ; je ne suis point un ravisseur. Je retrouve ce que j’ai de plus cher.
Si tu ne t’éloignes, ces flèches vont te percer le cœur.
Pourquoi me fuir quand tu reconnais celui que tu dois chérir ?
Je n’aime pas ramener à la raison les étrangers malappris ou en délire.