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Ce volume est le quatrième d’une série de travaux que j’ai entrepris sur la vie domestique et politique du Nouveau-Monde.

Mes précédents ouvrages sur ce sujet sont : les Femmes du Nouveau-Monde ; — les Deux Amériques ; — les Peaux-Rouges, scènes de la vie des Indiens. — Au volume que voici, succéderont : — Les Peaux-Blanches ; — les Portraits des hommes d’État américains ; — les Chroniques du Nouveau-Monde.

Je ne mets aucune complaisance vaniteuse à rappeler ici les titres d’ouvrages, sans doute oubliés, et à énumérer ceux que je me propose de publier ; mon but est d’éclairer le lecteur sur l’intention de ces livres qui constituent une œuvre de patience et de conscience à la fois. Je m’attends à ce que le public n’y trouve rien de plus.

Le lien qui existe entre les ouvrages déjà publiés et qui les unira tous est plus réel qu’apparent peut-être.

La société du Nouveau-Monde est multiple et multicolore ; les races qui la composent ne sont pas seulement soumises aux influences d’un état politique variable selon les latitudes, elles subissent en même temps et avant tout les influences de la couleur de la peau.

La vie politique et la vie domestique des pays d’outre-