Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/117

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ni la lune, ni les astres, ni les cieux même à travers lesquels ils tournent, n’ont une vitalité réfléchie et raisonnable. Mais les cieux et la terre, (comme des) vases-réceptacles, sont établis par le Créateur (pour) contenir, renfermer en eux tout ce qui est entre eux. Et les corps lumineux, comme des flambeaux allumés pour écarter les ténèbres du milieu de la grande maison (de ce monde). Ce sont des habitants obligés pour l’agrément de tous les (êtres) vivants. Ils ne sont pas eux-mêmes à eux-mêmes, car ils ne savent point s’ils sont ou s’ils ne sont pas. Comme aussi les cieux et la terre, et les bois, et les pierres sont pour ceux pour qui ils ont été (faits), et ne sont pas eux-mêmes à eux-mêmes ; car ils ne savent pas s’ils sont ou s’ils ne sont pas, par cela même qu’ils ne sont pas des (êtres) réfléchis et raisonnables.

Puis, comme ils disent que : Quand le lion sera dans sa maison sidérale, un roi doit naître. S’il en était ainsi, bien des fois beaucoup de rois devraient naître ; car non pas un seul (individu) naît quand le lion est dans sa maison sidérale, mais un grand nombre.

Et, si justement le lion était cause de la naissance des rois, donc le fils du roi ne deviendrait pas roi, mais (ce serait) celui dont la naissance arriverait à l’entrée du lion dans sa maison sidérale. Or, si nous voyons que le fils du roi devient roi, comme le fils de David, Salomon, s’assit sur le trône de son père, et le fils de celui-là (c’est-à-dire de Salomon) sur son