Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/135

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dent que, pour donner leur lumière, seulement ils ont été faits, et aussi pour (servir de) signe aux temps et aux jours, aux mois et aux années, non comme des êtres vivants, mais comme des (corps) lumineux pour donner lumière aux (objets) qui sont sous les cieux, et montrer des signes certains de la connaissance de Dieu, des pluies et des changements des airs : comme notre Seigneur dit : * Quand vous voyez le matin les cieux empourprés, vous dites que la pluie viendra, et elle vient. * Et quand le vent du midi souffle, vous dites qu’une grande chaleur se fera, et elle se fait.

Car, au lever du soleil, l’air ayant pris l’humidité des eaux, autour des rayons du soleil les jette, et, comme l’air n’est pas encore épaissi, et devenu nuageux ; en arrêtant quelque peu son éclat, il rougit seulement le soleil et ne l’obscurcit pas. D’où il paraît que c’est signe de pluie.

De même aussi la lune, gênée par l’humidité des airs, s’efforce d’écarter cette humidité. D’où (il suit que) cette humidité, se rapprochant et n’arrivant pas à (la lune), tenue enfermée, s’épaissit autour d’elle ; ce par quoi est fait évident le signe de pluie ; et non-seulement pour la lune, mais aussi pour un flambeau, qui est une lumière bien plus petite, cela se remarque.

25. Et les cieux ne tournent point, quoi qu’en disent les sages païens que tantôt en tournant ils cachent les corps lumineux, et tantôt ils les découvrent ; et, s’ils tournaient tout le jour, comment