Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/158

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était possible à la lune de descendre, quoique personne ne l’ait vue descendre, cependant tous la verraient monter. Mais les corps lumineux sont d’une telle mesure, comme disent les livres divins, qu’ils seront (destinés) pour signes, aux temps, et aux jours et aux années.

Or, si les astres sont (pris) en signes des chaleurs ou des froids, ce n’est pas comme êtres vivants, mais comme préposés par Dieu à cet (office), afin que nulle des créatures de Dieu ne soit inoccupée. Et les sages de la Grèce sont blâmables en cela que, ils ont suivi et adoré les créatures, et non le Créateur.

10. Et puis, il n’est pas (vrai), comme ils le disent, que l’eau environne la terre, mais en terre et sur la terre sont les eaux ; et par delà la terre il n’y a rien, ni même des eaux ; ce que témoignent les colonnes d’Hercule, sur lesquelles il est écrit, disent-ils, que * au delà de ce point, personne n’ait l’audace d’aller.

Et l’air est mêlé avec les eaux et avec la terre, et avec les eaux l’air est mêlé ; cela est évident d’après les reptiles, qui dans les eaux sucent la vitalité de l’air ; et avec la terre aussi le même air est mêlé, quand il fait de la pluie et que le soleil donne, par la vapeur qui s’échappe du cœur de la terre, cela paraît évident ; et avec l’air aussi le feu est mêlé, d’après les éclairs, qui du choc naturel du vent et des nuées jaillissent, cela est évidemment démontré ; et puis, si dans un verre blanc vous