Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/187

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intérieur sont deux cieux, et non pas trois ou plus.

Mais ils disent, Paul a dit que : * il fut ravi tel (qu’il était) jusqu’aux troisièmes cieux, et ils ne savent pas cela qu’il n’est pas même certain que (Paul) dise jusqu’aux troisièmes cieux, ou jusqu’à la troisième partie des nombreuses parties d’un ciel, et surtout que, sans article, il dit * qui est ; car il ne dit pas jusqu’au troisième ciel, mais jusqu’au troisième du ciel, dit au singulier. Donc Paul donne (comme) acception, que dans une partie troisième du ciel fut ravi Paul. C’est pourquoi après cela il dit qu’il fut ravi tel (qu’il était) dans le Paradis terrestre ; et le Paradis terrestre n’était pas dans les troisièmes cieux, ni nulle part dans les cieux, mais sur terre. C’est ce qu’ils témoignent eux-mêmes, disant que : ils firent l’homme, et le mirent dans le Paradis ; lequel (Paradis) est sur terre, et non pas aux cieux.

Mais l’élévation est aussi appelée cieux, comme quand l’Écriture dit * Les oiseaux des cieux, et les rosées des cieux, les nuées, et les vents des cieux ; non pas que (tout cela) soit dans les cieux, mais parce que c’est dans l’élévation, (les oiseaux, etc.,) sont appelés (oiseaux, etc.) des cieux. De plus, des arbres qui sont à quelque hauteur, nous disons qu’ils sont élevés jusqu’aux cieux ; et de la fumée, (nous disons qu)’elle se mêle au ciel. D’après cet exemple, il faut entendre cette expression de Paul : * troisièmes cieux.

Commence par le premier, et descends au second, et arrive au troisième air qui, par les livres