Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/177

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Cette fois l’homme de police avait perdu son sourire, et sa voix était devenue impérieuse et tranchante.

Comprenant qu’il ne pourrait pas jouer au plus malin, Monsieur Gaston parut se résigner.

— Soit, messieurs. Je tâcherai d’établir devant vos chefs l’erreur que l’on commet vis-à-vis de ma personne. Cependant, ajouta-t-il, vous me permettez bien de prendre avec moi quelques papiers importants.

— Nous n’avons aucune objection à cela. Où sont ces papiers ?

— Dans ce secrétaire, répondit Monsieur Gaston avec un sourire tranquille.

Mais ce sourire subit et tranquille, chez cet homme tout à l’heure effrayé et tremblant impressionna les deux hommes de police. Ils échangèrent un rapide coup d’œil d’intelligence.

— J’imagine, fit le second agent de police, que ce secrétaire est fermé à clef.

— C’est vrai.

— Si vous permettez, je l’ouvrirai pour vous.

— Vous ne pourriez le faire.

— Pourquoi ?

— Parce que c’est toute une combinaison que