Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/201

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Une vive lumière rayonna tout à coup sur ses paupières closes… il ouvrit les yeux.

Or, comme il s’était évanoui tout à l’heure au contact de mains étrangères naturelles ou surnaturelles, — cette fois, ce qu’il vit le fit bondir sur ses pieds comme au contact d’un choc électrique. Et, hoquetant effaré, prêt à retourner dans son évanouissement, il balbutia :

— Le Moine Noir !…

En effet, devant l’affolement de Monsieur Gaston se dressait la tragique et sinistre silhouette du Moine Noir, avec sa face blême émergeant de la cagoule, ses yeux brillant d’éclairs fauves, et son crucifix lugubre aux reflets métalliques et menaçants.

Et le Moine, avec son ricanement diabolique, disait :

— Eh bien ! monsieur Gaston dites-moi donc après quel chat vous courez à trois heures de la nuit et à soixante kilomètres de Paris ou les rats eux-mêmes n’oseraient fourrer leurs museaux.

Pour toute réponse Monsieur Gaston fit entendre un rauque gémissement.

— Et ce qui plus m’étonne, poursuivit le