Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/255

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— Marchons ! commanda Marcil.

Ils marchèrent cinq minutes. Puis Marcil qui protégeait d’une main sa lumière contre les courants d’air qui circulaient dans le souterrain alla tout à coup buter contre un obstacle imprévu et tomba face contre terre.

La chandelle s’éteignit et Marcil proféra un juron.

— Qu’y a-t-il ? demanda Raoul arrêté à deux pas en arrière.

— Rien si ce n’est que nous ne pouvons aller plus loin.

Soudain nos deux amis tressaillirent et tendirent l’oreille…

Une voix appelait comme de très loin :

— Au secours !…

— Vite ! cria Raoul… rallume la chandelle !

En même temps que ces paroles le même appel se faisait entendre :

— À l’aide !…

Cette fois la voix paraissait plus proche :

Dès que la chandelle fut rallumée Marcil se baissa et inspecta le souterrain.

Il put constater que la galerie avait été défoncée et il entrevit un enchevêtrement de terre de cailloux et de pièces de bois.

D’après ses calculs il conclut qu’à ce point