Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de la jeune fille… Il chancela chaque fois… sa tête tournait.

Mais c’était un garçon énergique, ce Jules Marion ; il se raidit enfin.

Et dans son esprit passèrent ces mots :

— Le devoir d’abord ! Ensuite, quand serait-ce plus tard… bien plus tard… s’il me faut la reconquérir, j’y donnerai même mon sang !

Et, redevenu fort, Jules Marion poursuivit son chemin.


V

LA GRANDE NOUVELLE


Avenue Laurier, on remarquait une petite maison de construction bizarre.

C’était, ni plus ni moins, une maison à deux toits. Ou mieux, c’étaient deux petites maisons qu’on avait mises côte à côte.

Dix ou douze ans auparavant, une société immobilière avait fait l’acquisition d’une langue de terrains vacants qui avaient été subséquemment divisés en lots de ville.

Sur quelques-uns de ces lots la société avait fait construire des maisonnettes, très petites, comme les lots du reste.

Un jour, un acquéreur s’était trouvé pour