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LA CAVALIÈRE

cour de la poste, la grande Hélène s’était déjà montrée. Elle avait bousculé trois gars et poussé une fille : en tout quatre citations devant M. le bailli.

Ayant ainsi débuté, la grande Hélène avait été se mettre au lit, non point, cependant, sans s’être occupée de son protégé, gentilhomme ou vagabond, à qui elle avait fait donner la meilleure chambre de la maison.

En l’absence de la demoiselle, le gouvernement resta partagé entre le fatout et Mariole. Les choses n’en allèrent pas beaucoup plus mal, et à l’heure que nous avons dite, trois heures de relevée, tout était en ordre ou à peu près. Le fatout gagna la cuisine pour mettre les fourneaux en train ; Mariole monta à sa chambre.

Nous ne savons trop comment dire cela, mais la grande Hélène était bien plus près de la vérité qu’elle ne le croyait elle-même : au sujet de Mariole. Il n’y avait plus de poupette ; Mariole était une demoiselle ; depuis quinze jours qu’on avait