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LA CAVALIÈRE
Mariole poussa un soupir de soulagement.
— Ah ! que j’ai eu peur ! se dit-elle.
— Répondez, s’il vous plaît !
— Ma sœur (et si vous saviez comme sa voix était douce), je m’habillerai comme vous voudrez, désormais.
— Voilà, s’écria la grande Hélène : j’en étais sûre ! Ah ! comme c’est bien cela ! Tu es obéissante, toi, en paroles, Dieu merci ! Tu ne te révoltes jamais, fi donc ! ah bien oui !… quitte à faire toujours ta petite volonté, hein ?
— Ma sœur ! ma sœur !
— Va, je te connais comme ma poche, et tu ne vaux pas mieux que les autres ! Qui est-ce qui te taille ces robes-là ?
— À Bar-le-Duc, c’était…
— La sotte ! la maladroite ! la balourde ! Elle t’a laissé un mauvais pli au milieu du dos… là… sens-tu ?
— Oui, ma sœur.