Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/222

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

219
LA CAVALIÈRE

— Il y a une belle dame qui mène trois gentilshommes avec elle.

— Une princesse, donc celle-là ?

— Elle en a l’air.

— Son nom ?

— Elle n’a pas dit son nom… C’est comme le seigneur, qui est dans la chambre du bout, et qui voyage en chaise avec deux secrétaires et trois valets.

— Oh ! oh ! fit Hélène. Et de quoi a-t-il l’air, celui-là ?

— D’un Anglais, demoiselle. Ses valets l’appellent Mylord comte.

— Est-ce tout ?

— Non, demoiselle.

— Défile ton chapelet, dit la grande fille qui remit ses pieds au feu. Ça va bien pour un premier jour, et il paraît que la place est bonne !

Nicaise parut hésiter.

— Allons ! dit-elle.