Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/334

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

331
LA CAVALIÈRE

de la main droite, d’ici longtemps, j’en réponds. Je l’ai marqué aussi !

— Et le Raoul ? demanda Gadoche, poursuivant son interrogatoire.

— De ce côté-ci de l’eau, repartit Salva. Il veille sur cette petite fille, la Mariole. Une drôle d’histoire, allez ! Ils l’ont mise au couvent des Ursulines, derrière Notre-Dame-du-Havre, et ils l’appellent maintenant lady Mary Douglas de Glenbervie. Est-ce gai ?

— Tiens ! tiens ! fit Gadoche.

Il réfléchit un instant.

— Bah ! reprit-il, ne nous occupons plus de ces bagatelles, La différence entre moi et Cartouche, c’est que je suis un homme sérieux et lui un croquant… Que fait la Cavalière ?

— Tantôt avec son roi, répondit Rogue, tantôt avec ses deux troubadours.

— Et les autres ?

— Le vieux Douglas au Havre, Drayton et toute la maison du roi à Honfleur ; Courtenay, Lau-