Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/366

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

363
LA CAVALIÈRE

— Ma foi, oui, bonne dame.

— Le jurez-vous ?

Les porteurs rentraient,

— C’est que, reprit-elle, j’ai besoin d’être sûre. Je ne le verrai pas.

— Demain… commença le marquis.

Elle l’interrompit, debout qu’elle était entre ses deux porteurs.

— Jurez vite ! dit-elle, comme on ordonne.

— Je le jure, bonne dame, fit le marquis pour la contenter.

— Merci, prononça-t-elle.

Il était temps. Elle tomba sur ses deux genoux, fit le signe de la croix et s’affaissa morte.