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LA CAVALIÈRE

Un aboiement de chien retentit dans la cour ; un aboiement joyeux.

— C’est Fourchault qui saute après le roi ! s’écria Yves.

René se mit sur ses pieds et s’approcha de la fenêtre. La porte de la cour s’ouvrit. On entendit le trot d’un cheval dans le chemin. Les deux messieurs de Coëtlogon étaient maintenant debout à côté l’un de l’autre.

— Cela ne se doit pas, dit René. Mon devoir est de suivre le roi.

— Même quand le roi ne le veut pas ? demanda Yves d’une voix altérée.

René frissonna.

— Le roi ne peut se montrer au château de Saint-Germain ! prononça-t-il entre ses dents serrées.

— On peut se rencontrer ailleurs, répliqua Yves.

— Non.

— Qu’en sais-tu ?