Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/335

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
111
LE BOSSU.

sollicitude ; M. le régent le premier, M. le régent dont on peut parler à cœur ouvert, puisqu’il n’est pas au milieu de nous, ce noble, cet excellent prince, toujours en tête quand il s’agit d’une action digne et bonne…

Des marques d’approbation non équivoque se firent jour. Oriol et consorts applaudirent chaleureusement du bonnet.

— Quel avocat eût fait notre cher cousin ! dit Chaverny à Choisy, qui était près de lui.

— En second lieu, poursuivit Gonzague, — madame la princesse, qui, malgré sa santé languissante et son arrivée de la retraite, a bien voulu se faire violence à elle-même et redescendre des hauteurs où elle vit jusqu’au niveau de nos pauvres intérêts humains, — en troisième lieu, ces grands dignitaires de la plus belle couronne du monde : les deux chefs de ce tribunal auguste, qui rend la justice et règle en même temps les destinées de l’État, un glorieux capitaine, un de ces soldats géants, dont les victoires serviront de thème aux Plutarque à venir, un prince de l’église et tous ces pairs du royaume, si bien dignes de s’associer sur les marches du trône… Enfin, vous tous, messieurs, quel que soit le rang que vous occupez… Je suis pénétré de reconnaissance,