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LE BOSSU.

Dame, — Choisy est le cousin de Mortemart, Nocé est l’allié des Lauzun, — Gironne tient à Cellamare, Chaverny aux princes de Soubise…

— Oh ! celui-là…, interrompit Peyrolles.

— Celui-là, dit Gonzague, sera lié comme les autres… Il ne s’agit que de trouver une chaîne à sa fantaisie… — Si nous n’en trouvions pas, se reprit-il d’un air sombre, ce serait tant pis pour lui… Mais poursuivons notre revue : Taranne est protégé par M. Law en personne ; Oriol, ce grotesque, est le propre neveu du secrétaire d’État Leblanc ; Albret appelle M. de Fleury mon cousin… Il n’y a pas jusqu’à cet épais baron de Batz qui n’ait ses entrées chez la princesse palatine… Je n’ai pas pris mes gens à l’aveugle, sois sûr de cela… Vauxmenil me donne la duchesse de Berry ; j’ai l’abbesse de Chelles par le petit Saveuse… Par la sambleu ! je sais bien qu’ils me livreraient pour trente écus, tous, tant qu’ils sont ; mais les voici dans ma main depuis hier soir… et demain matin je les veux sous mes pieds.

Il rejeta sa couverture et sauta hors de son lit.

— Mes pantoufles ! dit-il.

Peyrolles s’agenouilla aussitôt et le chaussa de la meilleure grâce du monde.