Page:Féval - Le Fils du diable - Tomes 1-2.djvu/780

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Petite le contempla durant une ou deux secondes à la dérobée et avec un plaisir évident.

Puis, elle lui prit la main et l’attira bien doucement jusqu’au fond de la loge. Elle s’assit tout auprès de lui, les mains dans les siennes et la tête appuyée sur son épaule.

Ses beaux cheveux noirs ruisselaient en ondes soyeuses sur la poitrine de Rodach ; ses yeux, dans le demi-jour de la loge, brillaient d’une lueur étrange. Elle était belle comme la passion qui tente et qui enivre !…

— Si un homme faisait ce que vous venez de dire, murmura-t-elle d’une voix pénétrante et basse, je serais à lui pour la vie !…