Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 1, 1850.djvu/116

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Il allait se hâter vers le moulin des Houssayes, lorsque des voix s’élevèrent derrière lui, de l’autre côté de l’Oust.

— Holà ! le passeur ! disaient-elles, au bac !… au bac !…

Ces voix étaient gaillardes et gaies. Elles sonnèrent à l’oreille du maître de Penhoël comme un cri d’agonie. Son cœur battit avec force.

Le son de la trompe se rapprochait, ainsi que ce grand murmure ressemblant aux roulements du tonnerre.

Et l’on entendait aussi, plus proche, la voix qui criait :

— L’eau !… l’eau !… l’eau !