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CHAPITRE II.

ples étais qui ne font que soutenir, au besoin, les bases solides de mon système.

« Examinons d’abord les séries pendantes. Je place ma mise n = a sur la rouge, le levier fait de même… Le contre-poids met sur la noire n” = n n’.

« Je perds, et le contre-poids gagne. Rien de fait par conséquent.

« Je pose 2n = b ; le levier pose 2n’. Nous perdons.

« La mise du contre-poids qui gagne arrive alors au troisième terme d’une progression que je figurerai :: a” : b” : c” : d” : e”

« Rien de changé jusqu’au cinquième coup. C’est alors seulement que je cesse de jouer, laissant le levier poursuivre son paroli… Il fallait bien tenir compte de la chance climatérique attachée au chiffre cinq.

« Si nous perdons encore, le contre-poids réalise déjà un bénéfice…

« Au sixième coup, le levier s’abstient. Il faut vous dire que le sixième coup est une affaire sûre. Quand on a dépassé cinq, on arrive à sept forcément.

— Je le crois ma foi bien ! dit le baron Bibander.

— Au septième, c’est tout le contraire… le septième tour est le terme important de mon