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XLIV

FROTIN, RENAUD, LAMÈCHE ET LE HOTTEUX


Il n’était pas plus de minuit et demi quand Laure descendit le grand escalier de Sampierre, escortée de ses deux compagnons.

Mœris et Moffray n’avaient pu échanger aucune parole, mais ils s’étaient dit leur inquiétude d’un regard.

— Vous ne laissez personne à notre place pour surveiller le Pernola ? demanda Moffray.

— À quoi bon ? répondit Laure. Il est prisonnier ici comme bien d’autres.

Ces mots contenaient une menace si peu voilée que Mœris s’arrêta.