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IX
LE PORTRAIT SANS VISAGE
En écoutant cette déclaration d’amour fougueuse et inattendue, le comte Pernola étouffa un juron italien pour grommeler en bon français :
— Détestable idiot !
Mais ses deux mains se rapprochèrent au moment où M. de Sampierre se retournait vers lui, et il applaudit doucement, comme font les vrais dilettanti, en roucoulant :
— Caro mio, bravo ! voilà comme je vous connais et comme je vous honore ! grand cœur d’autrefois ! miroir des chevaliers, nos pères, qui vivaient et qui mouraient dans le même amour !