Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/17

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— Des lunettes vertes !

— Il fume !

— Il joue aux dominos !

— Drôle de bête !

— Et tout en vie !

Mlle Célestine le trouve crânement joli !

— La tante a peur des singes, mais elle l’embrasse…

— On peut risquer la gaudriole : la censure rira.

— Chaud !

— Servez !… Il ne lui manque que la parole !

— La parole vient au denoûment : le dénoûment, c’est le post-scriptum

— Compris ! cinq cents représentations, mais pas de prix à l’Académie. Maurice, ma chatte, tu nous as sauvé la vie ! »

Maurice se rassit et mit sa blonde tête entre ses mains. Étienne, jubilant, cherchait des mots, cherchait des trucs, cherchait le titre. Au plus fort de sa fièvre, Maurice l’interrompit en disant :

« C’est stupide !

— Hein ? fit Étienne abasourdi…

— Jeunesse ! jeunesse ! chanta Maurice, fleur de la vie ! parfum du ciel ! Dieu te donne-t-il à nous pour que nous t’abaissions à l’obscénité de ces vulgaires orgies ! »