Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/110

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ravant. Depuis l’avènement du ministère whig, il s’abstenait, et ses salons étaient le rendez-vous des notabilités du parti tory. Il était veuf et vivait avec sa sœur, lady Campbell, laquelle s’était bénévolement chargée de l’éducation de miss Mary Trevor, fille unique du comte.

Lady Campbell avait été charmante en 1820. En 183., époque où se passe notre histoire, elle avait perdu une notable portion de sa beauté, mais non point le désir de plaire. Ce désir ne se traduisait point chez elle en ces façons mignardes et grotesques dont nos romanciers diplomates, qui sont de fins observateurs, affublent les coquettes du grand monde. Elle ne jouait pas de l’éventail plus qu’il n’était besoin pour se rafraîchir le visage ;