Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

capitaine, elle voulut s’en venger, et, par un geste commun aux femmes de bas lieu de tous les pays, elle porta son poing fermé jusque sous les narines de Susannah.

La belle fille se prit à sourire dédaigneusement. L’aveugle avala d’une seule gorgée tout le reste de son eau-de-vie sucrée.

— Je ne donnerais pas ma soirée pour cent livres ! murmura-t-il.

Cinq heures sonnèrent à la pendule de la taverne. Les individus qui buvaient dans le tap s’agitèrent en murmurant, et l’un d’eux, grand garçon taillé en Hercule, avança la tête jusqu’à la porte du parloir.

Le capitaine se leva vivement.