Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/237

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— Mary devenait triste, dit-elle, tandis que Rio-Santo baisait la main de la jeune fille.

— N’y avait-il que mon absence pour causer la tristesse de miss Trevor ? demanda Rio-Santo en souriant et sans intention.

Miss Mary essaya de sourire aussi, mais elle ne put. Son malaise se compliquait maintenant de la présence du marquis, lequel n’avait point perdu le mystique pouvoir de terreur qu’il avait exercé dès l’abord sur la jeune fille. Ce pouvoir s’était seulement combiné avec le charme que Rio-Santo savait opérer sur toute femme et dont miss Trevor n’avait pu se défendre. Vis-à-vis de Rio-Santo, et lorsqu’elle était sous son regard, Mary perdait réellement toute conscience de ce qui