Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/239

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bliait Frank qu’elle aimait. C’était plus qu’une fascination, et miss Diana Stewart avait employé le mot propre : Mary était ensorcelée.

Lady Campbell écoutait Rio-Santo, lui donnait la réplique le plus spirituellement du monde, et trouvait encore le temps de s’extasier sur le bonheur de sa nièce. L’assistance plaçait son mot et admirait ; le vicomte de Lantures-Luces accomplissait des grimaces d’enthousiasme à chaque parole de son illustre modèle, et se promettait bien de les répéter à l’occasion.

Frank se tenait debout dans une embrasure. Il était trop éloigné pour rien entendre, mais il voyait tout, et buvait avec une poignante avidité la coupe amère de la jalousie.