d’un candélabre tombait d’aplomb sur son visage. Frank, qui le regardait, tressaillit et se demanda pour la seconde fois où il avait vu cet homme. Mais les traits de Rio-Santo reprirent leur position normale, et Frank douta de nouveau. Le souvenir qui venait de traverser son esprit se liait à un événement si horrible ; sa mémoire, sur une ressemblance réelle ou imaginaire, venait d’évoquer un si hideux tableau, que la haine elle-même, ou ce qui pis est, la jalousie, n’y pouvait donner place à la sereine et noble figure de Rio-Santo. Franck pensa qu’il s’était trompé. Il le pensa d’autant plus fermement, qu’il y aurait eu folie à supposer le contraire. Un terrible malheur l’avait frappé autrefois dans des circonstances étranges. L’homme qui avait joué le principal