Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/270

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— Pauvre chère enfant ! s’écria la duchesse, — mais s’il avait passé devant vous il ne vous aurait pas aperçue ; — s’il vous avait aperçue, il ne vous aurait point remarquée ; — s’il vous avait remarquée, vous étiez perdue !… N’ouvrez pas ainsi vos beaux yeux étonnés, ma fille… perdue, je le répète !… Bon Dieu ! pensez-vous que Brian de Lancester, tout original et fou qu’il soit,… — je vous prie de m’excuser, — aille se prendre ainsi de passion pour les demoiselles qu’il rencontre par hasard au coin des rues ?

— C’est vrai ! murmura Susannah, qui pâlit comme on fait après un danger évité.

— Ce n’est pas ainsi qu’il vous faut le rencontrer, princesse, c’est dans quelque splen-