Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/345

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de mystique poésie qu’il avait laissées au fond de la coupe ; il entendait de nouveau et mieux peut-être que dans la réalité la sacrée mélodie des hymnes pieuses ; il revoyait plus angélique et plus suave, en son cadre de brillants cheveux bruns, le visage de cette belle jeune fille, dont l’apparition avait si bien clos sa rêverie, lorsque, appuyé contre un pilier de l’église du Temple, il donnait son âme entière à des souvenirs de religion, d’amour candide et d’innocence…

Il était si absorbé dans cette laborieuse jouissance de songeur volontaire, qu’il ne vit point le rideau de la fenêtre qui lui faisait face se soulever de nouveau et le beau front de Clary Mac-Farlane montrer pour la se-