Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/97

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l’acier d’un poignard. Mais il était trop fort pour avoir souvent occasion de haïr. Ceux qui ne le connaissaient point l’admiraient et l’aimaient ; ceux qui le connaissaient ne savaient pas lui résister et courbaient le front sous sa volonté de fer.

Ce jour-là, il avait caprice de rêverie, et s’en donnait à cœur joie. La poésie débordait autour de lui : il savourait la poésie comme un rhétoricien ou une femme auteur. Le lendemain il eût souri de dégoût en songeant à son bonheur de la veille.

Les congréganistes avaient entonné leur dernier psaume. Notre rêveur, sentant qu’on allait éloigner la coupe de ses lèvres, voulait