Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/108

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justice humaine, moi qui avais grande peine à m’empêcher de croire que le crime mérite une récompense ici-bas ?

La pièce que mon père appelait son cabinet de travail était un vaste laboratoire où les objets les plus dissemblables se trouvaient jetés pêle-mêle. À gauche, en entrant, sur une grande table, je vis, rangé avec un certain ordre, un grand nombre de costumes divers. Il y avait des habits militaires de différents pays, des robes persanes, des burnous arabes, un uniforme complet de policeman, des habits de cour et des houppelandes de toile écrue comme en portent les gens du port.

À côté de la table, sur une toilette, étaient rangés des pots de pommade de nuances gra-