Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/121

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sourcils comme si une idée de lutte eût traversé son esprit. Mais les muscles de sa face se détendaient bientôt ; son regard perdait jusqu’à l’inquiétude qui l’animait naguère. Il ne restait sur son visage, devenu inerte, que l’expression d’un découragement sans bornes.

Et pourtant il y avait quelque chose chez ce Roboam, milord. Son énergie, vaincue maintenant, avait dû être grande autrefois, et il avait fallu sans doute bien des coups de massue frappés sur cette robuste tête pour la courber ainsi sous le joug.

Mon père, cependant, prenait les effets de commerce un à un, les palpait, les lorgnait, les retournait et semblait vouloir compter chaque grain du papier.