Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/124

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— Adieu, Roboam, dis-je au pauvre muet ; je reviendrai vous voir.

Il posa la main sur son cœur. — Mon père m’appela.

Roboam allongea la tête hors de sa case pour nous suivre jusqu’à la porte d’un regard jaloux. Nous allions au dehors, nous, et le pauvre muet restait cloué dans sa prison ! — Hélas ! milord, moi aussi j’étais prisonnière ! Et pourtant je sortis le cœur navré.

— Voyez-vous, Suky, me dit mon père, de même que l’homme est fait pour dominer les animaux privés d’intelligence, de même, parmi les hommes, les esprits vigoureux doivent ré-