Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/159

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désormais à ma disposition ; seulement, les valets avaient ordre de ne me point parler.

Vous le dirai-je, milord ? ce que j’aimais le mieux en ce temps, c’était d’aller passer quelques heures dans la prison du pauvre Roboam. Ma présence le consolait, et j’étais heureuse du bien que je lui faisais.

Il me montra d’étranges choses en l’absence de mon père, et ce fut lui qui me fit connaître l’usage de ces essences et de ces pommades rangées sur la toilette du laboratoire.

Un jour, il se leva de la table où il travaillait sans relâche, et tira longuement ses mem-