Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/166

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sa bouche, et ses yeux humides rendaient grâce éloquemment du bonheur promis.

— Le pauvre Roboam jouissait naïvement de ma surprise, reprit-elle après quelques secondes de silence. Il me montrait ses cheveux, puis les fioles, pour me faire comprendre que les fioles contenaient de quoi changer instantanément la couleur des cheveux ; puis il me montrait sa joue et la pommade, et son grognement guttural témoignait de sa joyeuse humeur.

Tout à coup je vis tressaillir les muscles de sa face. Il ne rougit pas, parce qu’il ne pouvait plus rougir sous le masque dont il avait recouvert ses traits, mais son œil se tourna, terrifié, vers la porte.