Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/181

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Mon père avait amené de France deux grands laquais qui vous barraient le passage. — Vous ne vous fâchâtes point ; vos traits gardèrent leur indifférence hautaine, et pourtant ils se rangèrent dès que vous leur eûtes adressé quelques mots accompagnés d’un geste impérieux.

Je m’étonnai, milord, car j’avais vu souvent ces mêmes hommes résister insolemment à des visiteurs. Je m’étonnai surtout de ce pouvoir que vous aviez de forcer l’obéissance sans éclats de voix, sans menaces et sans colère.

Mon père aussi se faire obéir, mais seulement par la terreur.